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L'art d'offenser - Coup de gueule

Coup de gueule "L'art d'offenser" est un coup de gueule mis en ligne par "Emmalys"..

Venez publier un coup de gueule ! / Protéger un coup de gueule

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   Ne venez plus sonner ma cloche, je ne vous ouvrirai pas. Pourquoi, me demanderez-vous ? Parce qu'il est des offenses, qui, mises à la chaîne, finissent par faire un boulet sacrément lourd à porter.

  Souvenez-vous que commenter est un art et si votre mémoire défaille, je vous suggère d'aller lire la FAQ, comme piqûre de rappel.

Mais, au-delà des mots, il y a des attitudes, souvent blessantes, et surtout usantes. L'esprit participatif est à caractère exponentiel. En théorie, plus on commente, plus on est commenté et plus on commente, plus on apprend à faire des commentaires constructifs destinés à aider les auteurs à progresser. Sauf que quand le bel esprit devient utopie, l'envie de tendre la main disparaît, conséquence logique, et implacable de multiples coups bas reçus comme autant de poignards dans le dos.

 

  Penchons-nous d'un peu plus près sur la question :

Ceux qui sont rôdés à l'art de commenter, lisent, commentent, mettent des points, même quand un texte a des défauts. Pourquoi ? Pour encourager, donner confiance, mettre en avant les qualités sans écarter les points à améliorer. La logique participative voudrait que l'auteur commenté une fois, deux fois, trois fois, aille s'intéresser au moins un peu au lecteur qui a donné de son temps pour lui filer un coup de main. Quand ledit auteur préfère aller commenter des profils inactifs, nous sommes en présence d'un flagrant délit d'offense.

  

 Et que dire de ceux qui utilisent l'audience de votre propre texte afin de faire de la publicité pour un autre auteur ? Non seulement le commentaire ne vous est pas adressé mais en plus, il vient faire la promotion d'un profil inactif, fraîchement débarqué, certes, mais qui n'a pas encore gagné ses galons de lecteur. L'offense est d'autant plus grande que vous le découvrez en même temps que tout le monde, dans le fil de commentaires.

  Croyez-moi, rien de tel pour souffler votre enthousiasme du moment !

Autre cas : Un auteur vient vous faire du pied pour que vous veniez le lire, ce que, bonne poire, vous faites, avec le commentaire et le(s) point(s) qui vont avec. Comment prendre le fait que ledit auteur, qui commente beaucoup par ailleurs, mette des points partout, sauf chez vous, même en vous laissant un commentaire pour vous dire qu'il ADORE ce que vous faites ? Devez-vous croire que le bouton ne marchait plus à ce moment-là, ou bien ?

Une fois encore, il s'agit d'une offense caractérisée.

S'il est un effort louable, c'est bien celui de lire des écrits longs, nouvelles et romans, sur écran. L'exercice est fastidieux, la prose un peu maladroite et la langue française parfois si malmenée qu'elle pique les yeux dès les premières lignes. Qu'importe, l'histoire n'est pas mal, et le but d'un site participatif, c'est bien de participer, non ? Alors quand après avoir lu quelques centaines de pages et mis autant de points, un auteur vous annonce qu'il vous renverra l’ascenseur, imaginez votre déception quand :

- Ledit auteur s'abstient et vous évite même comme la peste !

- Vous laisse un seul et unique point pour 40 pages quand vous lui en avez laissé 30 fois plus.

- Ne lis pas et fait semblant de commenter en utilisant des tournures génériques au possible. (comme les médocs, si, si. Peut-être pour mieux faire passer la pilule, qui sait.)

Vous auriez envie d'y revenir, vous ? Moi, non.

Enfin, il y a les tanneurs. Ceux qui sont tellement persuadés d'être l'auteur de demain qu'ils vous bombardent de messages et vous pressent de les aider à percer comme si vous aviez une baguette magique au lieu d'un clavier. Il est vrai qu'avoir un agent littéraire gratuit à portée de main peut toujours être utile, d'autant plus quand il est trop généreux pour refuser. Ce comportement pourrait être supportable si, là encore, il y avait ne serait-ce qu'un signe de reconnaissance mais ce n'est presque jamais le cas. Il faut croire que prendre le bras est plus facile que de tendre la main !

Je ne mentionnerai que brièvement les fantômes, ceux qui lisent sans même laisser une trace de leur passage; les courants d'air, qui lâchent leur texte sans s'attarder pour commenter ou les tricheurs, qui ôtent des points sans les justifier et trouvent le moyen de gonfler les leurs. C'est ce genre d'attitudes déplorables qui me donnent envie de claquer la porte et de la verrouiller à double tour.

Maintenant, posez-vous la bonne question : quand plus personne ne viendra vous commenter ou vous mettre des points, que ferez-vous ?

Il y aurait encore beaucoup à dire mais je m'arrêterai là. Inutile de venir sonner si vous n'avez pas l'intention d'ouvrir la porte à votre tour.

 

Pardon pour ce coup de gueule mais parfois, trop, c'est trop !

 

 

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Emmalys

16-12-2012

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L'art d'offenser appartient au recueil Coups de gueule

 

Coup de gueule terminé ! Merci à Emmalys.

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